C’est un appareil photographique transportable, dit de campagne, se rangeant dans une boîte en coutil, avec intérieur molletonné. Cette boîte peut contenir l’appareil et deux recharges. Ces dernières étaient constituées d’un cadre séparé en deux verticalement par une cloison de carton, les plaques sensibles étaient posées de chaque coté de cette séparation et étaient protégées de la lumière par un volet coulissant fait de petites lattes d’acajou collées sur du tissu. L’appareil est en acajou également pour le boîtier et en cuir pour le soufflet qui se replie. Au dos une plaque de verre dépoli dans un cadre en bois amovible, qui permet la mise au point lorsque l’appareil est installé sur
son trépied en bois, puis qui laisse sa place à la recharge pour prendre la photographie. Au bout du soufflet, une plaque d’acajou au travers de laquelle passe l’objectif qui comprend un réglage d’ouverture de diaphragme, un réglage de vitesse d’obturation et undéclencheur. L’objectif en cuivre possède deux lentilles et est protégé par un capuchon de velours gainé de cuir. Cet appareil est semblable au modèle français Darlot datant de 1895.
Léopold se lance dans la photographie vers 1899 poussé par son beau-père qui était opticien à nancy. Il opérait évidement le plus souvent en plein air, il prenait des photos de paysages et des notes dans un carnet ou faisait une petite aquarelle rapide pour se souvenir des couleurs. Il a également fait des portraits et des scènes de famille. Il se promenait également dans Nancy et rapportait des scènes de marché, de défilés ou de fêtes foraines.
belles belles photos !
Je pense à Victor Prouvé et à toutes celles qu’il a faites certainement avec un tel appareil photo. et qui sont merveilleuses.
La technique a vraiment évolué…
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