Où cette fois , mon grimoire me donne à la page 516, un mini historique de l’optique.
« OPTIQUE ; les premiers ouvrages connus sur cette science dans l’antiquité sont ceux d’Euclide et de Ptolémée. Le moine Roger Bacon puisa divers principes d’optique dans les livres arabes. Parmi les modernes, Kepler découvre le mécanisme de la vision dans l’œil, qu’il compare a la chambre obscure, imaginée avant lui par Porta; Descartes détermine les lois de la réfraction; Newton décompose la lumière en sept couleurs primitives. »
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Oui, c’est un peu court mais cela me donne quelques éléments que je complète avec ce que j’ai trouvé sur le site des décideurs de l’optique
« La fabrication des lunettes est introduite en France aux environs de 1450. A la fin du 16e siècle, miroitiers, lunetiers et bimbelotiers sont regroupés au sein de la même corporation. Les lunetiers sont alors les seuls autorisés à tailler et monter des bésicles en cristal de roche et à les vendre. En outre, leur savoir-faire concerne davantage le travail du verre que celui des montures, réservé à d’autres corps de métier comme les corroyeurs par exemple.En 1720, les marchands de bésicles peuvent se parer, pour la première fois, du titre d’opticien. Il désigne les spécialistes de la fabrication des lunettes, des instruments d’optique et de précision, ainsi que de nombreux dérivés : longues-vues, télescopes, microscopes … Jusqu’au début du 20e siècle, ils exercent alors plusieurs métiers à la fois (commerçant paramédical, artisan-fabricant).A cette époque, on achète et on vend encore les lunettes debout, après les avoir rapidement essayées. Il faut attendre les années 1930-1940 pour prendre un siège chez l’opticien. Ils sont toutefois considérés comme des commerçants comme les autres et ne sont pas encore de véritables spécialistes, car le brevet d’opticien-lunetier (BTS) n’est créé qu’en 1954. »
« La fabrication des lunettes est introduite en France aux environs de 1450. A la fin du 16e siècle, miroitiers, lunetiers et bimbelotiers sont regroupés au sein de la même corporation. Les lunetiers sont alors les seuls autorisés à tailler et monter des bésicles en cristal de roche et à les vendre. En outre, leur savoir-faire concerne davantage le travail du verre que celui des montures, réservé à d’autres corps de métier comme les corroyeurs par exemple.En 1720, les marchands de bésicles peuvent se parer, pour la première fois, du titre d’opticien. Il désigne les spécialistes de la fabrication des lunettes, des instruments d’optique et de précision, ainsi que de nombreux dérivés : longues-vues, télescopes, microscopes … Jusqu’au début du 20e siècle, ils exercent alors plusieurs métiers à la fois (commerçant paramédical, artisan-fabricant).A cette époque, on achète et on vend encore les lunettes debout, après les avoir rapidement essayées. Il faut attendre les années 1930-1940 pour prendre un siège chez l’opticien. Ils sont toutefois considérés comme des commerçants comme les autres et ne sont pas encore de véritables spécialistes, car le brevet d’opticien-lunetier (BTS) n’est créé qu’en 1954. »
Je vous avais déjà parlé d’un opticien lors d’un précédent ChallengeAZ de Denis Gaiffe, je vous présente maintenant son père Georges Étienne.
Il est le fils de l’horloger dont je vous ai parlé il y a quelques jours Claude Etienne.
Il nait le 6 juin 1801 à Vic sur Seille ou vivent son père et sa mère Reine Jeanpierre, il est le quatrième d’une fratrie de 10 enfants.
A quel moment s’installe-t-il à Nancy? Peut-être, le 27 avril 1831, lorsqu’il épouse Émilie Marie Werner, il a 29 ans et elle 25 ans.
La jeune femme est très rapidement enceinte et le 16 janvier 1832, elle met au monde Adolphe Ladislas mais l’accouchement ne s’est pas bien passé et Émilie décède le le 16 février de la même année.
Georges Étienne se retrouve seule avec un nourrisson et sans doute en suivant le modèle de son père, il épouse le 23 octobre 1833 toujours à Nancy, la plus jeune sœur d’Émilie, Élisabeth âgée de 22 ans. Mais Élisabeth s’éteint 6 mois après le mariage.
Georges Étienne est veuf pour la deuxième fois.
Il se marie une troisième fois, avec Sophie Anne Gresset, fille d’un parfumeur Nancéien, le 18 juillet 1837 à Nancy. Il a 36 ans et la jeune mariée 24 ans. Ils auront quatre enfants Léon Georges Pierre en 1838, Charlotte Léonie en 1839, Denis Charles mon ancêtre en 1844 et Reine Charlotte en 1847.
Mais une fois de plus, Georges Étienne se retrouve veuf… il perd sa femme le 9 décembre 1855. Il a 54 ans , peu de temps après c’est son second fils Léon qui décède à 18 ans en 1856.
J’imagine que petit à petit il laisse à son fils Denis la boutique d’opticien.
Georges Étienne décède le 28 février 1876.
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Retrouvez la généalogie de Georges Étienne Gaiffe
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