Je savais en choisissant le thème de mon ChallengeAZ que les dernières lettres seraient difficiles.Je n’ai trouvé que 2 noms d’objet commençant pas X. Le Xylophone, mais j’ai très peu de musicien parmi mes ancêtres, et la xylogravure et là aucune trace d’un xylograveur dans mes aïeux.
Je me suis alors tournée vers le point de croix à cause de ce petit livre usé. Un alphabet de la brodeuse qui a dû être très utilisée en grande partie consacré au point de croix avec des alphabets et des motifs variés. Il appartenait à Marie Rambeaud née le 19 février 1891 à Laval-Atger en Lozère.
Le point compté et le point de croix
Le point compté désigne toute forme de broderie où le motif se constitue en comptant une quantité spécifique de points sur une trame régulière, par opposition à la broderie libre. Peut-être la forme la mieux connue de point compté s’appelle le point de croix. Très répandu, et
depuis longtemps dans le monde entier, ce point de broderie en forme de « x » est réalisé d’après un modèle appelé diagramme, parfois sur une toile pré-imprimée pour l’apprentissage ; l’un des
types d’ouvrages les plus courants est l’abécédaire. Dans ce cas, le dessin d’une grille est reproduit en comptant les points sur une toile à trame régulière (étamine de lin, de coton, canevas ou toile Aïda). Pour réaliser les points de croix, il existe deux méthodes :
-la traditionnelle, où chaque croix est formée l’une après l’autre : xxx xx xxxx par exemple.
-la danoise, où l’on brode d’abord les demi-points du dessous à l’aller et les demi-points du dessus au retour pour former les croix : /// // //// à l’aller puis \\\\ \\ \\\
-au retour, ce qui donne le même résultat : xxx xx xxxx
Dans les deux cas, il est important que tous les points se fassent dans le même sens. Dans un même ouvrage, les deux techniques peuvent être mélangées : la manière danoise pour les séries de point en ligne, la manière traditionnelle pour les points isolés.
Le choix du tissu à broder se fait en fonction du résultat final souhaité et de la dextérité du brodeur. Les débutants préfèrent généralement une toile Aïda
pour commencer, car elle offre une trame très régulière et un large maillage. Les toiles Aïda sont disponibles en plusieurs couleurs, les plus communes étant le blanc et l’écru. Le lin quant à lui est réservé aux brodeurs expérimentés, car il offre la trame la moins régulière. La broderie se fait alors en comptant les fils de la toile, en général deux fils de trame et deux fils de chaîne. Pour un rendu plus fin, les points peuvent se faire sur un seul fil. La toile de lin est le plus souvent non teinte, de couleur brunâtre.
Le point de croix peut également être réalisé sur un tissu standard, pour orner un vêtement le plus souvent. On utilise alors une toile « tire-fils », qui reproduit une trame légère. Cette toile est fixée sur le tissu du vêtement par quelques points de bâti. Une fois la broderie terminée, on tire sur les fils verticaux et horizontaux de la toile « tire-fils » pour les en extraire. La broderie est alors régulière quel que soit le tissu du vêtement sur lequel elle est réalisée.
Je n’ai malheureusement pas retrouvé d ‘ouvrages de Marie.
Retrouvez Marie Rambeaud dans mon arbre généalogique.
Un beau sujet. Bien vu le point de X.
Intéressant billet, torchons avec les initiales, abécédaires …
Je ne pensais pas apprendre autant de choses sur le petit point de croix, brodé par de très jeunes filles pour marquer leur trousseau . Chargé d’espoir d’avenir matrimonial heureux ….
Bravo, Christine, pour pour ce super ChallengeAZ !
J’aime particulièrement ce ChallengeAZ