Première lettre difficile ce K! Il sera pour moi prétexte à parler du fils de Paul Foucher, Victor Charles Paul Foucher né en 1849 il est fils naturel de Anna Vieille et reconnu par Paul Foucher. Il n’a semble-t-il pas été un killer mais a été un habitué des duels qui auraient pu le faire passer dans cette catégorie.
Visiblement Paul était belliqueux! Dans l’annuaire des Duels que Geneanet vient de mettre en ligne, Paul Foucher Apparaît six fois pour des duels en tant que offensé ou offensant et 3 fois comme témoin.
D’abord le 25 mai 1883
M. J. DE BOUTEILLER,
Contre M. PAUL FOUCHER, rédacteur au National. (Article du National.)
Témoins, pour M. de Bouteiller : MM. Dubray-Vital et Guichard.
M. Foucher consent à donner réparation, à condition que son adversaire fera la preuve que ses assertions étaient mal fondées. M. deBouteiller ayant été réintégré dans la Légion d’honneur, considère la juridiction qui l’y a fait rentrer comme suprême, et demeure dans l’attente des témoins de M. Foucher, déclarant que celui-ci a usé d’un prétexte pour éviter une rencontre. M. Foucher répond, par lettre publiée, que M. de Bouteiller cherche une rencontre pour éviter de produire son dossier. M. Foucher répond, par lettre publiée, que M. de Bouteiller cherche une rencontre pour éviter de produire son dossier.
Le 20 avril 1886
M. PAUL FOUCHER, contre
M. CATULLE MENDÈS.
(M. Foucher se juge offensé par une anecdote sur son père racontée par M. Mendès dans son livre sur Wagner.) Les témoins de M. Mendès proposent l’arbitrage de M. Edouard Lockroy, qui est accepté. M. Lockroy, arbitre, fait accepter une conciliation ( II est établi que « Wagner a vendu à Léon Pillet, directeur de l’Opéra, non le poème dramatique, mais le projet de poème dramatique qu’a traité ensuite Paul Foucher père (le Vaisseau Fantôme).
Le 2 juillet 1886 Paul n’est que témoin
M. RAOUL FRARY,
M. ALBER ROGAT, rédacteur de l’Autorité. (Article de M. Rogat, dans L’Autorité.) Témoins, pour M. Frary : MM. Paul Foucher et Henry Fouquier ; Pour M. Rogat : MM. Jules Delafosse et Paul de Cassagnac. Ces messieurs reconnaissent qu’un simple malentendu divise leurs clients.
9 octobre 1886, duel au pistolet
M. le commandant BLANC, directeur du Petit Caporal,
M. PAUL FOUCHER, directeur du National. (Polémique de presse.)
Témoins, pour M. Blanc : MM. Paul de Cassagnac et Albert Rogat ; Pour M. Foucher : MM. Adolphe Tavernieret Henri Deloncle. Rencontre au pistolet, dans la plaine de Gennevilliers. Deux balles sont échangées sans résultat.
3 février1887, Duel à l’épée
M. ALPHONSE HUMBERT,
M. PAUL FOUCHER, rédacteur au National. (Note parue dans le National, visant M. Humbert.) Témoins, pour M. Humbert : MM. Louis Fiaux et R. Canivet ;
Pour M. Foucher : MM. Joseph Reinach et Edouard Siebecker. Rencontre à l’épée, au Vésinet. Après plusieurs reprises, M. Humbert est touché d’abord au-dessous de l’œil droit, puis, d’un coup de fouet, à la joue
En 1887 les 10 et 12 juin
M. PAUL DEGOUY, rédacteur à la Justice,
M. CLÉMENCEAU, député, directeur de la Justice,
M. PAUL FOUCHER, rédacteur du National. (Article de la Justice attribué à M. Degouy, et réponse offensante de M. Foucher à celui-ci.) Témoins, pour M. Degouy : MM. Georges Perin et Millerand ; Pour M. Foucher: MM. André Treille et Ferdinand Dubail. Les témoins de M. Degouy remettent à ceux de M. Foucher une lettre de M. G. Clémenceau déclarant qu’il est l’auteur de l’article attribué à M. Degouy. M.-Foucher retourne vers M: Clémenceau sa réponse et accepte la rencontre avec M. Clémenceau. Témoins, pour M. Clémenceau : MM. Georges Perin et Labordère ; Pour M. Foucher : MM. André Treille et Ferdinand Dubail. Rencontre au pistolet. Une balle est échangée sans résultat.
Toujours en 1887, le 20 juin Paul est témoin
M.JULES ROQUES, directeur du Courrier Français,
M. BERTOL-GRA1VIL, rédacteur au Réveil-Matin. (Polémique où M. Roques se juge offensé.) Témoins, pour M. Roques: MM. le baron de Vaux et Mermeix ; Pour M. Bertol-Graivil : MM. Paul Foucher et Albert Dubrujeaud. Rencontre à l’épée, au plateau de Châtillon. A la première reprise, M. Roques est égratigné à la main droite ; à la seconde, son épée est faussée ; à la troisième, il est piqué au biceps ; à la cinquième, il est blessé assez profondément au-dessous du sein droit.
Toujours en 1887 et à nouveau témoin
le 10 septembre M. EDMOND BAZIRE, rédacteur à ΓIntransigeant, M. HENRY FOUQUIER, rédacteur au PetitMarseillais. (Article du Petit Marseillais.) Témoins, pour M. Bazire : MM. Ayraud-Degorge et Alphonse Humbert ; Pour MM. Fouquier : MM. Emmanuel Arène et Paul Foucher. M. F.ouquier, en traitement à Vichy, prie de remettre à plus tard la discussion de l’affaire. Après explications, les témoins reconnaissent qu’il n’y a pas lieu à rencontre.
En 1889, le 27 mars
M. PAUL FOUCHER, rédacteur-correspondant à la Nación, de Buenos-Ayres,
M. LISSAGARAY, rédacteur en chef de la Bataille. (Correspondance de M. Foucher danslaiVactow.) Témoins, pour M. Foucher : MM. Adolphe Tavernier et Bertol-Graivil ; Pour M. Lissagaray : MM. Gérault-Richard et Alexandre Tisserand. Rencontre à l’épée. A la première reprise, M. Foucher est blessé assez grièvement au-dessous du sein droit.
Cette dernière blessure, l’a peut-être calmé…
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