Facile! direz vous… Archives indispensables pour alimenter la quête de nos ancêtres!
Mais c’est dans une petite maire de Lozère à Saint Bonnet de Montauroux et grâce à ses archives communales que ma passion pour l’histoire de mes ancêtres est née!
Il y a une quinzaine d’année, une secrétaire de mairie (encore merci à elle) , présente 2 jours par semaine, m’a ouvert une armoire remplie de registres d’état civil. C’était la première fois que je consultais de vrais registres. Il y a un coté émouvant à toucher les « vrais » registres signés par nos ancêtres dans cette même petite mairie.
Il y a comme un lien entre nous…
J’ai commencé par les plus récents, 1902 et j’ai remonté le temps doucement, je passais d’une naissance à un décès ou à un mariage… j’avançais dans le temps je découvrais une famille, ses joies, ses peines, les métiers, petit à petit, j’avais l’impression de lire comme un roman.
J’ai pu en deux matinées remonter une branche jusqu’à la révolution. J’ai noté fébrilement les noms et les dates dans un petit carnet, je pouvais déjà faire un premier arbre et relier cette histoire familiale à la vie de la France de l’époque.
1899, décès de Jacques Bonnefille (le même jour que Félix Faure…);
1882, naissance de Merey le petit fils de Jacques , la loi instaure l’obligation scolaire pour les enfants de 6 à 13 ans;
1866 décès de Joseph Pourcher alors qu’Offenbach termine « la vie parisienne »;
1853 naissance de Marie Rosalie Pourcher peu de temps après le Mariage de Napoléon III e d’Eugènie de Montiro;
1846 Mariage de Jacques Bonnefille et Claudine Gilles alors qu’on utilise pour la première fois de l’éther pour anesthésier un patient;
1836 naissance de Jean Pierre Pourcher l’année du décès de Charles X;
1825 naissance de Jean Pierre Pourcher (décédé à 7 ans) année de l’invention de la charrue Brabant double;
1811 décès de Claudine Payan alors que depuis début février les colporteurs doivent déclarer en mairie les livres de colportage;
1800 naissance de Jeanne Marie Pourcher tandis que Bonaparte vient de s’installer aux Tuileries;
1796, naissance de Victoire Pourcher, début de l’organisation des hospices civils…
J’ai ainsi retrouvé lors de ces toutes premières recherches plus de 50 actes… Et attrapé le virus de la généalogie.
Ces registres sont maintenant consultables en ligne
Les informations recueillies sur la « vie de la France » sont tirées du livre indispensable lorsque l’on s’intéresse à ses ancêtres: « Contextes » de Thierry Sabot
J’ai commencé exactement de la même manière, dans la petite mairie de Cerisiers… Mais il me semble que j’étais nettement moins bien organisée 🙂 A bientôt pour la suite de l’alphabet.
Pareil, j’ai passé deux apres midi dans une petite mairie de Seine Maritime à feuilleter les registres à mes débuts, quel souvenir !
J’ai adoré feuilleter ainsi les « vrais » registres, j’ai vécu cette émotion, et ce sentiment de lire un roman en remontant le temps. Ce n’est malheureusement pas possible partout.
Et quand on a des aïeux disséminés un peu partout, loin de chez soi, internet est quand même bien pratique.
Ping : 17 juin 1846, le mariage de Jacques et Claudine | Théo, Zoé, Léo et les autres...