Où mon grimoire me parle Jardins… Jardins botaniques…

« Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, en 1664, Plaisance appartient à Léon Bouthillier, chevalier, comte de Chavigny et de Buzançois, secrétaire et ministre d’État aux Affaires étrangères. Cette terre lui revient par son droit d’alliance avec sa femme, Anne Phélypeaux, fille unique de Jean Phélypeaux — seigneur de Villesavin, Plaisance et autres lieux, conseiller d’État, secrétaire des commandements de Marie de Médicis — et d’Élisabeth Blondeau, propriétaires du domaine en 1650.
L’une des filles de Léon Bouthillier et d’Anne Phélipeaux — Marie, héritière de Plaisance — devient duchesse par son mariage avec César-Auguste de Choiseul. C’est elle qui, à la mort de son époux, cède la terre de Plaisance et le fief voisin du Moyneau à François Mauricet, seigneur de La Cour, munitionnaire général et trésorier général des Invalides, protégé du secrétaire d’État de la Guerre Chamillart, à la faveur d’un contrat d’échange conclu en 1706.

Mauricet de La Cour ayant fait banqueroute en 1709, il meurt très éprouvé, en 1710. Sa sœur et héritière, Marie Mauricet, veuve du financier Pierre Deschiens, ne peut éviter la mise en vente forcée du château de Plaisance et du fief du Moyneau qui, le 10 juillet 1711, sont adjugés à François Rouillé d’Orgemont, conseiller-secrétaire du roi et à son épouse Élisabeth-Louise Moufle, moyennant 66 000 livres.
Plaisance passe ensuite à divers acquéreurs : le , à Louis-Albert Asselin de Beauville, maître des requêtes ordinaire de l’Hôtel du roi ; en mai 1720, à Jean-Baptiste Racine du Joncquoy, maître d’hôtel de feue la Duchesse de Berry ; enfin, le , moyennant 60 000 livres, au financier Joseph Pâris-Duverney. La seigneurie de Plaisance et le fief du Moyneau étant grevés de dettes et rentes, Duverney en fait réaliser la purge conformément à la procédure des criées. En 1735, Duverney, de retour en France, fait entièrement démolir puis reconstruire le château à l’exception de son assise et de ses structures de fondations. Le parc qui entoure la demeure de Plaisance fait également l’objet d’un important remaniement permettant ainsi la mise en place de structures hydrauliques sous forme de bassins et de fontaines, ainsi que l’aménagement d’un jardin botanique. À cette époque, le château accueille certains personnages de renom, tels que la Duchesse du Maine Louise-Bénédicte de Bourbon (1676-1753), le philosophe Voltaire (1694-1778) ou encore la mathématicienne et physicienne Émilie du Châtelet (1706-1749).

Selon certaines sources, au XVIIIe siècle, à l’automne 1742, alors que la demeure de Plaisance était la propriété de Pâris-Duverney, Louis XV (1710-1774), qui résidait alors au château de Vincennes avec sa cour, s’y serait également rendu. Cette thèse, dont une correspondance apocryphe publiée en 1806 est la première à faire état, est infirmée par les recherches historiographiques récentes, lesquelles signalent l’absence de manuscrits originaux ou de mémoires du temps confirmant cette visite.
À la mort de Duverney, en juillet 1770, c’est son arrière-petit-neveu, Alexandre-Joseph de Falcoz de La Blache, qui hérite le château. Il y sera arrêté par ordre du Comité de sûreté générale du . Libéré, il revient s’installer à Plaisance puis meurt à Paris le 13 frimaire de l’an VIII (équivalent du dans le calendrier grégorien). » (Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Plaisance)
Marc-Antoine a dû croiser certaines de ces personnes…
Il a avec Jeanne au moins 5 enfants dont Antoine qui naît vers 1722. Antoine sera jardinier bien sûr.
Il est dit jardinier au Château de Plaisance mais également au château du Perreux . « Jusqu’à la Révolution, trois familles vont se succéder à la tête de la seigneurie du Perreux, les Anthonis, les Deschiens de Ressons et les Millin. En 1697, le manoir médiéval est abattu et un premier château est construit. En 1760, Robert Millin, financier et secrétaire du roi, achète les terres et la seigneurie et décide d’y construire un nouveau château en faisant appel à un architecte du roi, Etienne-Louis Boullée. » (https://www.leperreux94.fr/page/histoire-du-perreux)
Antoine Pomery épouse le 26 février 1748 à Fontenay sous Bois Marguerite Geneviève Chaponnet une fille de jardinier. Ils auront au moins huit enfants dont Marie Marguerite qui sera mon ancêtre. Je ne sais si l’un de ses 3 fils qui deviendront adulte sera Jardinier…Antoine décède le 30 novembre 1782 à Fontenay sous Bois.
Retrouvez la généalogie des Pomery